La saison des festivals vient de commencer et c’est cette année encore le Printemps de Bourges qui ouvre la danse. À quelques heures de Paris, la capitale du Berry s’est de nouveau retrouvée sous le feu des projecteurs. Regroupant comme toujours des artistes au style musical totalement hétéroclite. Voici ce qu’il fallait retenir de cette 39e édition.
Par Noémie Beltran
Botte de pluie au pied et Kway, c’est bien préparé qu’il faut commencer son week-end à Bourges. Malédiction ou tradition peu importe ce week-end-là, il pleut. Et pourtant ce n’est pas la météo qui risque de saboter ce festival. Tous sont venus de la France entière et de l’étranger pour en apprécier chaque minute. Le dépaysement est total. On passe d’une scène à une autre en se promenant sur les bords de la rivière d’Auron.
C’est au 22 d’Auron, une petite salle en deux parties que l’on découvre les premiers artistes. Au 22 on opte pour de jeunes groupes, plus discrets sur la scène internationale. Face à eux, la scène magistrale du W, qui regroupait les artistes du moment comme Selah Sue, Angus et Julia Stone ou encore les Brigitte. Au Palais d’Auron l’ultime adieu de Juliette Greco âgée de 88 ans a lui ému la foule.
C’est avec « For You » issu de son premier album « Control » sorti en mars dernier que le jeune londonien Fyfe a envoûté le public de Bourges. Sa voix folk et ses quelques notes de saxophone font de ce jeune artiste un espoir certain de la musique pop. Apaisant et entraînant Fyfe, suit les traces du grand James Blake/
Divisé entre le jour et la nuit, entre les Inouis et la Rock’n Beat, samedi sonnait comme le calme avant la tempête. 17h00 : public s’agite déjà sur les sons du Dj Gordon. Petits génies de la scène électro, ce sont sept groupes qui ont été sélectionnés parmi plus d’une centaine. Parmi eux, Fakear, Christine and the Queens, Chinese Man ou encore Skip the Use. Dans la catégorie électronique de ce samedi, Jumo pointe le bout de son nez du haut de sa machine. Son style, lui, fait inévitablement penser à celui de Fakear. C’est une parfaite sélection d’artistes en ce début de soirée.
Au W, c’est une course folle se prépare avec 9 heures de concert. Hypen Hypen amorce la soirée, qui commence bel et bien avec le passage de Fakear, accompagné cette fois ci d’un peloton de musiciens jouanr violoncelle, clavier, batterie et basse. Cris et tonnerre d’applaudissements la foule en redemande.Le Printemps de Bourges lui offrira SBTRKT, Odezsa,, Rone, The Subs, N’To, Joris Delacroix et l’ultime claque finale de Jeff Mills. Un marathon de pur plaisir avec 9h00 de son.
En tête d’affiche de ces derniers jours, on retrouvait notamment NNKA, Chinese Man pour l’habituelle journée reggae du dimanche, Yaël Naïm, Asaf Avidan, Black M. Un hommage a également été rendu à Nina Simone mardi. Mercredi soir, le festival s’est achevé sur les voix de The Do, d’Isaac Delusion puis de Christine and the Queens, dernier coup de maître avant l’année prochaine.
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