C’est au 104 New Bond Street, à Londres, que la famille Bartoux a choisi d’installer sa nouvelle galerie. Celle-ci s’ajoute à une liste de 16 prestigieuses adresses, parmi elles New York, Paris, Courchevel, Singapour. “Londres fait partie des plus grandes villes en termes d’économie mais également sur le marché de l’art”, explique Robert Bartoux, le propriétaire. “Le Royaume-Uni se situe d’ailleurs juste avant la France sur le marché de l’art international, il apparaissait donc comme une évidence d’y ouvrir une galerie, en restant fidèle à notre style”.
Bien que localisées dans les quartiers les plus huppés de chaque ville, les galeries Bartoux s’avèrent paradoxalement très accueillantes, contrairement à ses confrères. Les portes sont en effet grandes ouvertes, aux simples amateurs comme aux grands collectionneurs. “L’art se doit d’être accessible car c’est une culture, et la culture c’est s’ouvrir aux autres”, poursuit l’intéressé. “L’art a ce pouvoir de rassembler les hommes peu importe leur culture ou religion, il doit donc se partager pour mieux se diffuser.”
Dans ce nouvel espace de 400m2, se côtoient les désormais célèbres pandas de Julien Marinetti, les nanas de Niki de St Phalle, ou encore les œuvres street art de Brainwash. Pour choisir les artistes exposés, Robert Bartoux marche au coup de cœur. “Nous recherchons avant tout une certaine cohésion, un respect des personnalités et sensibilités artistiques,” explique-t-il.
Pour la suite, Robert Bartoux vise Hong Kong ou Dubaï. Mais rien ne presse. “Cette année, nous avons également ouvert une galerie à Beaune, au sein d’une église datant du 14è siècle, L’Eglise des Cordeliers. Je pense que c’est, de loin, notre plus belle ouverture”, conclue-t-il.
Karen Rouach
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