À l’impossible, nul n’est tenu… Et pourtant, c’est bien aux frontières du possible que l’art s’intéresse depuis des siècles. Ce manifeste est au fondement du travail de Mathieu César, qui investit actuellement le très épuré Espace Commines.
Outre les désormais classiques clichés en noir et blanc, l’exposition est jalonnée d’installations monumentales, qui questionnent le rapport de l’être humain à son histoire. L’espace, la guerre, la science ou le futur se reflètent ainsi dans leurs attributs factuels, voiture volante, jeep et campement spatial à l’appui. On se retrouve dès lors confronté aux nécessités de l’homme en devenir, qui doit faire face à l’évolution éclair de sa civilisation.
Poignante, l’essence de “À l’impossible je suis tenu” se reflète dans la bande-son de Prequell. Aux confluents de l’électronique et du classique, ses créations se nourrissent elles aussi de défis, et font fusionner naturel et artificiel. Au son de “Debut EP”, qui sortira dans les bacs le 17 septembre prochain, l’oeuvre de Mathieu César prend donc tout son sens.
Mathilde Berthier
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